Tension, rencontres et danger

Le vaisseau d'Amon Sûr se posa sur Apokolips, alors que les robots amenaient le corps inconscient de Superman. L'appareil s'ouvrit pour laisser sortir l'invité et ses "gardes du corps", alors que les robots disparaissaient. Il n'y avait plus désormais qu'une demi-douzaine de guerriers étranges en armures, Amon Sûr et Superman : nul doute que ces deux derniers allaient avoir des choses à se dire au réveil ... surtout que'Apokolips semblait renaître, avec des bruits par milliers et une odeur de souffre et de souffrance à chaque coin.

Amon avait été protégé du tir des gardes par ses dernières réserves. Mais il devait jouer serré. Maintenant les gardes le détestaient et l'encadraient tel un prisonnier. Lui, essayait de pas paraître troublé. Pourtant il aurait tout donné pour s'envoler loin d'ici. Puis il entendit une voix dure et pourtant chaleureuse lui parlait. Un homme en costume semblait sous le joug des gardes. Un terrien ? Un héros ? Un ami de son ennemi ... D'abord il aurait voulu le tuer pour faire souffrir Jordan. Puis il se dit qu'il pourait peut-être utiliser le héros pour sa propre survie. Et cela ferait bien plus de mal à Jordan. Il répondit donc en murmurant sur un ton amical en espérant que Jordan n'avait pas eu le temps de parlait d'Amon au héros.

"Mon nom est Amon Sûr. Fils du plus grand Green Lantern, Abin Sûr. Et ces hommes ne sont pas avec moi. Je crois que nous sommes dans le même bateau."

Il s'arrêta avant de continuer en mentant à son auditeur.

"J'ai trouvé cette anneau qui malheureusement, a sa propre conscience. C'est lui qui a tiré sur le vaisseau. Non moi. Et je ne peux l'enlever. Mais je tente d'avoir la volonté de surpasser la peur qu'il place en moi."

Il espérait être crédible. Et jouer sur l'ignorance possible de celui qui l'écoutait. S'il avait murmuré sa réponse, c'était pour éviter que les gardes entendent et qu'il puisse jouer un double jeu. Après tout, si l'être qu'il va rencontrer est plus puissant, il s'allierait plutôt à ce dernier. Donc autant ne prendre aucun risque.

Superman écoutait l’étranger parler. Comme il l’avait souhaité, il s’était présenté et expliquer le tout sur un ton calme et amical. L’homme d’acier ne savait quoi penser. Green Lantern, le fils de Abin Sûr, il paraissait plus que sincère et donc il devait sûrement connaître Hal. La chose étrange était que celui-ci ne lui avait jamais parlé d’une personne du nom d’Amon Sûr, en effet c’était très étrange. Mais la chose qui avait le plus marqué Kent, était le fait qu’il avait détruit le vaisseau involontairement. Etait-il donc possible qu’une bague ait une conscience propre à elle comme l’avait fait remarquer l’étranger. Superman l’observait, le décortiquait, l’écoutait et tout prêtait à croire qu’il était entièrement sincère dans ces propos. Malheureusement, Jordan n’était pas là pour confirmer si oui ou non, cet homme pouvait être quelqu’un de fiable. Superman reprit donc ensuite la parole mais cette fois-ci sur un ton beaucoup plus amical qu’au début.

" Très bien, quand à moi c’est Superman. Si j’ai bien compris vous êtes un Lantern, vous devez donc connaître une personne du nom de Hal Jordan, non ? "

Kal-El le fixa un moment, passa ensuite sa main sur son menton et réfléchit. Si cet homme était vraiment du bon côté alors il aurait besoin de lui pour sortir de ce pétrin. D’ailleurs, l’homme d’acier jeta un coup d’œil rapide vers les quelques gardes qui traînaient près d’eux, il fallait s’en débarrasser. Le justicier aurait bien voulu en savoir plus mais il avait des choses à faire. En fait il y avait un dilemme, un choix à faire. Ou Superman se mettait à détruire tous les gardes aux alentours avec l’aide d’Amon et ainsi partir de suite rejoindre les autres dans l’espace, ou il attendait de voir ce que comptaient faire ces quelques gardes et surtout qui avait manigancé tous ça. De nouveau, Kent leva les yeux en direction d’Amon Sûr.

" En effet, c’est très embêtant que vous ne puissiez contrôler cette bague et ni la retirer, si nous sommes dans la même galère comme vous dites, ne croyez-vous pas que le mieux serait de … (Le héros chuchota pour ne pas se faire entendre des autres) se débarrasser de ces quelques gardes rapidement ? "

Amon s'efforça de ne pas se crisper à la mention de son ennemi. Et lorsque le proclamé super-homme lui dit vouloir faire place nette dans le rang des gardes, il prit peur. Il ne savait pas encore qui était derrière les gardes et préférait découvrir sa puissance avant de s'attaquer à lui. Aussi pour une fois, il dit plusieurs vérités et mensonge.

"Forcément que je connais Jordan."

Avait-il craché son nom ? Il espérait que non.

"Il a pris la relève de mon pére. Et je ne suis pas vraiment un Lantern. Pas un Green du moins. Mais un Yellow, malheureusement. La bague contient la conscience de ce perfide Sinestro. C'est pourquoi je n'ai aucune façon de la maîtriser pour le moment. Quand à se débarasser des gardes, je n'ai malheureusement plus assez d'énergie. Je risque de mourrir même si tu me portes dans l'espace."

Il semblait à Amon qu'il avait réussi à berner le boyscout. Mais celui-ci n'avait pas tort. Cette situation ne lui plaisait guère. Et il lui fallait décider vite quel camp choisir dès qu'il aurait l'instigateur de sa capture devant lui. Si au moins son anneau pouvait se recharger, mais sans batterie, aucun espoir. Et il ne faudrait pas longtemps au boyscout pour deviner qu'Amon préférait ne pas se séparer de son énergie. Alors que dans son mensonge, cela équivaudrait à sa libération. Il pourrait toujours justifier l'instinct de survie de l'anneau. Après tout, les anneaux jaunes et verts parlaient et communiquer avec leur porteur. Mais cela ne tiendrait pas longtemps. Amon enrageait de ne pouvoir scanner les lieux ou le héros pour connaître ses pouvoirs. Mais cela utiliserait de l'énergie dont il aurait besoin pour prendre partie. Maintenant, il n'avait plus qu'à attendre de rencontrer le maître des lieux.

Si la planète Nouvelle Genèse, avec ses forêts vierges et ses montagnes escarpées survolées par de cyclopéennes cités d’or dans un ciel azuréen , a tous les aspects d’un paradis, sa jumelle antithétique, Apokolyps possède toutes les apparences d’un enfer : sous de sombres cieux cramoisis, sa surface est couverte de puits de feu crachant d’épaisses fumées toxiques et de machines, travaillant sans cesse dans un vacarme effroyable, entretenues par une armée d’inférieurs, des esclaves kidnappés sur d’autres mondes.

Ce n’est pas moins d’une centaine de paradémons, des humanoïdes décharnés, à la peau blafardes, aux dents aiguisés, aux yeux dissimulés derrière des lunettes télescopiques, revêtus d’armures métalliques vertes et or, qui menacent de leur long fusil laser le prince kryptonien Kal-L, drapé dans sa longue cape rouge.



Superman marche, impassible, sur l’immense promenade métallique qui conduit au palais technologique dantesque du dieu de ce monde. La présence charismatique et la détermination incontestable du prisonnier en imposent lourdement aux demi-dieux qui l’escortent. La légende proscrite de L’Homme d’Acier, vainqueur de leur seigneur lui-même, s’est propagé parmi les gardes qui sont nerveux en présence du super-héros. A ses cotés, se tient une lanterne jaune, un humanoïde chauve à la peau fushia vêtu d’un costume ambré et portant une bague semblable aux lanternes vertes mais couleur topaze.

Le kryptonien se concentre sur ses hyper-sens pour révéler chaque détail dans son rayon d’action qui s’étend sur plusieurs milliers de kilomètres dans toutes les directions : pas question d’une attaque directe sur un monde où la plupart des natifs sont presque aussi forts et rapides que lui. Il allait falloir compter sur la surprise, l’environnement et une bonne vielle tactique déroutante.
Il monte sans faille les marches de fer qui s’engouffrent dans les ténèbres de la forteresse infernale qui abrite l’être vraisemblablement le plus puissant de cet univers comme de Terre I : Darkseid.

Amon hésita en bas des escaliers. L'autre prisonnier ne semblant pas impressionné, montait déjà les marches. Les Paradémons poussèrent Amon avec leur bâton.
Amon ne voulait pas avoir peur. Car c'était a lui d'inspirer celle-ci. Mais il fallait le reconaître, Amon avait un courage limité. Et il n'en menait pas aussi large que l'humain. Encore si son anneau avait eu toute sa puissance. Mais ce n'était pas le cas. Plus inquiétant, et si l'anneau considérait l'être qu'ils allait rencontrer comme étant plus à même d'inspirer la peur ? Le laisserait-il sans rien ?
Mais Amon remarqua que les Paradémons semblait craindre son co-détenu.

"Vous avez l'air d'être connu. Qui mêne ce monde et pouvez-vous le vaincre ?"

Lui demanda-t-il.
Il lui fallait savoir cela. Tout sa stratégie dépendrait de la réponse.

Droit comme La Justice, Superman, drapé dans sa longue cape rouge, continue à gravir un à un, impassible, les degrés métalliques froids, montant jusqu'au seuil de l'édifice hadal qui s'élance vers les nues cendrés aux reflets rouges sang d'Apokolyps.

Sans se retourner, le grand kryptonien large d'épaules répond à la lanterne jaune qui grimpe derrière lui :

- J'ai déjà été invité ici par le maître des lieux, un dénommé Darkseid. Et pour répondre à votre question : oui, je sais comment le vaincre si la nécessité s'en fait sentir.

Il y a dans la voix du personnage une assurance et une intensité propres aux meneurs d'hommes et aux grands héros ainsi qu'un élan qui entraîne ineffablement l'esprit dans les eaux du cœur.

Les deux humanoïdes, sous bonne escorte, arrivent au sommet des marches et passent sous une porte aux dimensions monumentales pour entrer dans un hall sombre, aux ornementations tortueuses frappées dans le métal qui composent les parois de cet enfer sidérurgique. Alors que le vacarme des machines-outils qui recouvrent la planète s’éloigne, les pas résonnent, dans une atmosphère pesante, en s’enfonçant dans les ténèbres du palais du Maître Dieu d’Apokolips.

Tout semblait démesuré à l'intérieur du palais. Amon suivait Superman circonspect. Ainsi, il savait vaincre leur geôlier mais quand absolue nécessité. Pour Amon, il y avait déjà nécessité et il ignorait s'il pourrait compter sur le héros. Une fois face à Darkseid, il se déciderait sur le camp à choisir. Après tout, il avait l'arme ultime à son doigt et ne pourrait craindre de représailles dès que l'anneau serait rechargé.

Superman, la lanterne jaune et les paradémons s'enfoncent dans les entrailles abyssales du palais de métal. Ils traversent de longs couloirs sombres, assez larges pour faire défiler une armée en ordre de marche, et passent sous plusieurs portes assez hautes pour laisser place à quelques créatures de tailles monstrueuses. Les murs arborent des bas-reliefs de fer forgé formant des fresques guerrières sans fin qui se déroulent devant les visiteurs. Les soldats d'Apokolips et leurs prisonniers, perdus au centre de ce décor sidérurgique effroyable, ont des airs de petits insectes entre les colonnades titanesques qui soutiennent la voûte de l'immense édifice.

Ils entrent finalement dans une salle, plus immense encore que tout ce qu'ils ont traversé, dans laquelle un millier de titanesques sculptures, à l'effigie du même personnage sinistre, forment une haie d'honneur jusqu'à un haut gradin sur lequel repose un trône.
Au fond de la salle, sur le siège de métal noir, est assis le modèle qui a inspiré le statuaire.



Darkseid est un grand humanoïde musculeux qui semble avoir été forgé dans un fer sombre. Il est vêtu d'un pourpoint et de bottes bleus-nuit. Son visage épais et glacial encadre deux yeux mauvais qui brillent d'une lueur incandescente infernale.



L'un des paradémons ordonne aux deux prisonniers d'une voix tonitruante en tentant de les pousser ensemble de toute la longueur de son fusil laser :

- A genoux devant votre seigneur et maître !

Le kryptonien s'arrête devant le tyran et reste inflexible.

Une fois encore, le maître d'Apokolips et le dernier fils de Krypton étaient face à face. Ce dernier adoptait encore cette même attitude hautaine, presque menaçante, qui lui était si peu commune sur sa planète d'adoption, démontrant plus que n'importe quelle parole creuse la haine qu'il éprouvait envers son hôte. S'il n'avait été au-dessus de telles considérations, Darkseid en aurait été presque flatté. Il admettait lui-même que Superman était parmi les rares personnes pour qui il éprouvait, à défaut de respect, de la considération. Le Kryptonien était du reste, en bien étrange compagnie ; un être la peau pourpre et dont l'uniforme était familier ...

"Toujours cette même fierté déplacée, dit froidement le tyran d'Apokolips de sa voix sinistre et rocailleuse, calme et menaçant, comme un brasier bien entretenu. Mais qu'attendre de quelqu'un visiblement si peu doué de bon sens ? Tu me déçois presque, Superman ; venir juqu'à moi, seul, sans aucun de tes amis, nos affrontements précédents ne t'ont visiblement pas servi de leçon. Tu ferais bien de me témoigner un peu plus de respect si tu ne veux pas que ton compagnon d'infortune en paye le prix fort."

Les yeux du tyran se mirent à luire de plus belle tandis que son visage s'ornait d'un souire cruel.

Darkseid a écrit:

- Toujours cette même fierté déplacée. Mais qu'attendre de quelqu'un visiblement si peu doué de bon sens ? Tu me déçois presque, Superman ; venir juqu'à moi, seul, sans aucun de tes amis, nos affrontements précédents ne t'ont visiblement pas servi de leçon. Tu ferais bien de me témoigner un peu plus de respect si tu ne veux pas que ton compagnon d'infortune en paye le prix fort.

Superman fait un pas en direction du trône, lève la main devant lui et dit sur un ton formelle non départi d'une assurance surprenante au vu du rapport de force dans la salle :

- Darkseid. Au nom de la Paix dans ce monde comme dans les autres, je t'ordonne de renoncer à la guerre contre Nouvelle Genèse et de libérer les esclaves qui sont retenus contre leur gré sur Apokolips.

Il n'y a dans les yeux bleus du kryptonien qu'une détermination sans faille.

Amon s'était mis à genoux. Pas que ça lui plaise, mais il valait mieux faire profil bas. Son compagnon lui restait debout face à leur geôlier. Il fallait avouer que l'humain avait du courage. Lorsque Darkseid le menaça directement par la faute du comportement de Superman, Amon commença à detester celui-ci autant que Jordan.
Tête baisé Amon fixait Darkseid à la dérobade. Il était clair que malgré qu'il fut assis, celui-ci en imposait. Il devait être d'une grande puissance. Amon se demandait qui des deux l'était. Chose importante. Car les deux semblait persuadés de leur supériorité.
Amon se félicita par contre du fait que le seigneur d'Apokolips n'ait pas évanté qui il était vraiment. L'inivitation de Darkseid aurait pu tourner en catastrophe pour Amon. Mais pour l'instant les deux Superman et Darkseid sembalit s'affronter du regard sans faire attention à Amon. Celui-ci regarda une nouvelle fois la pièce. Il prit en compte le balcon, les statues, les gardes, et avec un peu de chance dans le décor se trouverait une batterie jaune.

Le sourire de Darkseid s'évanouit de sur son visage de granit à la menace de Superman, laissant place à une moue agacée ; le Kryptonien était décidément bien désespéré pour se fier à une aussi pitoyable tentative d'intimidation. Les yeux du tyran ne cessèrent en revanche de briller, et en moins d'un éclair, deux rayons en jaillirent, atteignant de plein fouet la tête de la Lanterne Jaune, dont il ne resta plus rien. L'effroyable pouvoir de la légendaire puissance Oméga, dont Darkseid était l'unique dépositaire. Ce dernier, profitant du bref instant où Superman se retrouvait désarçonné par la vue du corps décapité de son compagnon, tombant à terre comme un pantin sans cordes, se leva et saisit violemment le poing du Kryptonien, dans une tentative de le remettre à la place qui était la tienne.

"Je suis le maître ... ici comme ailleurs. Et seuls ceux qui le reconnaissent auront droit à ma clémence, comme ton compagnon."

Dans ce cas précis, Darkseid disait vrai. Le corps d'Amon Sur était agité de spasmes tandis qu'on distinguait comme une protubérance, grossissant peu à peu, là où se trouvait sa tête. Et c'était normal ; car comme ne l'ignorait pas Darkseid, les Ungariens dont Amon faisait partie, avaient la faculté de guérir de ce genre de blessures. Une nouvelle rafale de rayons Oméga accéléra le processus de régéneration car ce que le détenteur de la force Oméga détruisait, il pouvait aussi le récréer.

"Aiiiiiiiieuh !"

Amon souffrait terriblement. Non mais c'est vrai quoi. Avoir la tête carbonisée était déjà terrible mais l'avoir qui repousse plus vite que la normale n'était pas mal non plus.

Sur le moment, il s'en voulait de n'avoir pas eu assez d'énergie pour s'entourer de la lumière jaune. Selon Sinestro, nulle arme que les anneaux n'était aussi puissante dans l'univers. Et donc il aurait dû pouvoir empêcher le rayon destructeur de Darkseid.

"Et ne la joue pas solo et prosterne-toi. J'ai pas envie d'avoir la tête arrachée une seconde fois, moi."

Dit Amon qui commençait à se dire que le bon camp était celui de Darkseid. Surtout s'il voulait survivre.

Le conteur a écrit:

Ce dernier (Darkseid), profitant du bref instant où Superman se retrouvait désarçonné par la vue du corps décapité de son compagnon, tombant à terre comme un pantin sans cordes, se leva et saisit violemment le poing du Kryptonien, dans une tentative de le remettre à la place qui était la sienne.

Darkseid possède une puissance physique et une rapidité plus grandes que Superman. La main implacable du dieu se referme donc sans mal sur celle du kryptonien... avant d'entraîner l'invincible seigneur et maître d'Apokolips, suprême humiliation, un genou à terre devant une centaine de ses soldats interdits.

Le justicier, debout derrière le monarque, dos au trône, n'a presque pas bougé. Il s'est seulement tourné pour garder son adversaire dans son champ de vision.

La prise de Torquasm-Vo, l'art martial mis au point par les maîtres de guerre de krypton associé aux pouvoirs de Superman, conférés par les radiations d'un soleil jaune, avait été d'une efficacité effarante. La force et la vélocité de Darkseid avait été incapable de la contrer. En fait, elles avaient bien au contraire fournit l'énergie extraordinaire nécessaire pour entraîner la chute du dieu.

Les paradémons passent de la stupéfaction à la peur panique face à leur maître offensé.

[Bon désolé de répondre avec quelques siècles de retard surtout qu'on est loin du chef-d'oeuvre mais il faut croire que je ne suis pas dans les bonnes grâces de Dame Inspiration en ce moment ...]

Les Paradémons et les cavaliers Hungerdogs étaient tous comme pétrifiés, interdits qu'ils étaient devant le spectacle qui s'offrait à eux : leur maître, leur dieu tout-puissant à la merci du prisonnier. Du moins pour quelques secondes. Il fallait bien plus que des arts martiaux pour retenir la masse de malfaisance à l'état pur qu'était Darkseid. Celui-ci balança sèchement la tête en arrière, heurtant violemment celle du Kryptonien, lui faisant lâcher juste assez son emprise pour que le seigneur des lieux puisse à son tour le saisir, le projetant à terre. Superman n'eut pas le temps de se relever que le pied du colosse lui écrasa la tête contre le sol de pierre.

"Tu n'es décidément qu'un enfant ; tous ces risques inconsidérés pour une pauvre petite revanche que tes misérables pouvoirs ne sauraient aucunement t'accorder. Tu n'imagines pas à quel point cela m'enchante de te voir aussi tomber aussi bas."

Darkseid a écrit:

- Tu n'imagines pas à quel point cela m'enchante de te voir aussi tomber aussi bas.

Les os du crâne de la pauvre créature craque avec un bruit sinistre sous le pied vengeur du dieu d'Apokolips.
Une voix résolue résonne dans la salle du trône :

- Je suis au-dessus .

Darseid se retourne vivement puis lève la tête pour découvrir le kryptonien volant dans les airs sous la voûte cyclopéenne de son palais d'acier. Il baisse le regard vers sa botte pour découvrir le crâne défoncé aux yeux révulsés de l'un de ses paradémons, habilement substitué à lui-même en supervitesse par le justicier. Le travail auprès de Batman a porté ses fruits.

Sur un ton parfaitement impassible, Superman aiguillonne dangereusement son adversaire :

- C'est ce que tu peux faire de mieux Darkseid ?

Il sait pourtant que le dieu possède une arme bien plus puissante que sa force ou sa rapidité.